Diversité et concurrence au lieu d’une caisse unique
ÖKK s’engage pour la concurrence dans le domaine de la santé. La concurrence favorise la diversité, l’innovation et la qualité, ce qui va également dans le sens des citoyens suisses. Le peuple suisse a refusé pour la énième fois l’initiative demandant l’introduction d’une caisse unique – en septembre 2014 par 62 pour cent de non. Un vote clair: dans un système de santé organisé de manière libérale, les assurés veulent bénéficier tout comme auparavant des meilleures prestations à un prix équitable.
Qualité dans le domaine de la santé
Des mesures de qualité et évaluations du bénéfice systématiques pour les traitements médicaux contribuent à une meilleure maîtrise des coûts. Nous veillons en collaboration avec les fournisseurs de prestations à ce que les résultats de mesures de qualité représentatives soient rendus accessibles aux assurés. Des prestations transparentes favorisent la concurrence, accroissent la qualité et limitent la hausse des coûts.
La Confédération doit créer de meilleures conditions-cadres dans le domaine du travail de qualité pour que les assureurs et fournisseurs de prestations puissent ensemble assumer le rôle que la LAMal leur a attribué et faire avancer le travail de qualité. Ce qui est déterminant, ce sont des outils de sanction efficaces et directement applicables, qui doivent être ancrés dans la LAMal. Ces outils permettraient de discipliner les fournisseurs de prestations qui refusent de se soumettre au travail de qualité.
Soins intégrés
ÖKK favorise les soins intégrés qui règlent de manière contraignante le pilotage des patients tout au long du processus de traitement. Ceci améliore la qualité du traitement et permet de réaliser des économies des coûts au chapitre des prestations.
La compensation des risques incomplète et l’obligation de contracter prévue dans la LAMal entravent toutefois l’extension des modèles de soins intégrés sur l’ensemble de la Suisse; le modèle de médecin de famille, le modèle HMO ou le modèle avec consultation télémédicale en font partie.
ÖKK exige que la compensation des risques soit affinée et que des tarifs différenciés soient introduits, ce qui permet de faire progresser les soins intégrés. Mais la compensation des risques ne doit pas se solder par une compensation des coûts.
Coûts de la santé
L’évolution des coûts place ÖKK – à l’instar de tous les autres assureurs-maladie – face à de grands défis. Ceci surtout parce qu’une stabilisation des coûts n’est pas en vue.
Les coûts dans le domaine de la santé ne peuvent être endigués que si toutes les prestations de l’assurance-maladie obligatoire sont efficaces, appropriées et économiques. Ce n’est qu’au moment où une prestation satisfait à tous ces trois critères qu’elle peut être admise dans le catalogue de l’assurance de base. De plus, une prestation doit correspondre aux principes de la médecine fondée sur les faits.
Les modèles de soins intégrés doivent être résolument encouragés et aménagés de manière attrayante. De plus, les limites supérieures des franchises ordinaires et des franchises à option doivent être fixées à un niveau aussi élevé que possible.
Surveillance
Aux yeux de ÖKK, une surveillance politiquement indépendante, efficiente et transparente est importante. ÖKK refuse toutefois des interventions supplémentaires dans la liberté de décision entrepreneuriale. Nous nous engageons pour des conditions-cadres qui laissent une marge de manœuvre suffisante pour des possibilités d’assurance individuelles et novatrices. Dans ce contexte, la protection des assurés doit toujours être garantie.